Des milliers de sites internet français piratés

Des milliers de sites internet français ont été attaqués durant les jours qui ont suivi les attentats meurtriers, contre la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo, et contre un hyper casher, il y a 2 semaines.

Le contre-amiral Arnaud Coustillière, à la tête du ministère français de la cyberdéfense, a déclaré lors d’une conférence de presse jeudi dernier, que l’ampleur de ces attaques était sans précédent.

Selon la presse ces attaques ont, en effet, frappé des sites internet de l’armée française, y compris celui d’une école militaire.

Coustillère a déclaré que ces attaques n’avaient pas « impacté la conduite des opérations », cependant le ministère de la défense a, tout de même, décidé d’augmenter le niveau de la sécurité de ses sites internet.

L’ampleur de ces attaques et les cibles choisies, n’ont jamais été observées auparavant, selon Coustillière.

Ce qui est nouveau et important d’observer ici, c’est qu’il s’agit de 19 000 sites internet, cela ne s’est jamais produit auparavant. C’est la première fois qu’un pays a dû faire face à des attaques d’une telle ampleur.

Beaucoup d’autres sites web, appartenant à des entreprises françaises, à des collectivités locales, et des écoles ont été envahis par des messages pro-islamiques.

Des groupes de “Cyberjihadistes”, incluant l’ « United Islamic Cyber Force », la « Fallaga Team » et « Middle East Cyber Army » (MECA), ont déclaré être derrière ces attaques, lesquelles ont été surnommées #OpFrance sur Twitter.

Une liste des sites internet, qui ont été pris pour cible, a été postée sur le site Zone-H.

MECA a aussi déclaré, sur Twitter, qu’il avait volé 320 000 emails français et les avaient diffusé sur Pastebin.

Selon France 24, un groupe nommé Anon Ghost a, selon certaines sources, inondé des sites web avec des messages clamant que le gouvernement français était contre l’Islam.

Ces attaques ont pu être une réponse, sous le nom de #OpCharlieHebdo, du collectif de hackers libre Anonymous, afin de retirer les sites internet de djihadistes ainsi que les comptes sur les média sociaux.

Vendredi, des informations circulaient à propos d’un DDoS massif, qui avait mis hors ligne plusieurs sites internet de journaux français, tels que le Parisien, ou l’Express.

Il apparait à présent, qu’un problème technique au niveau de l’hébergeur Oxalide était en cause.

En savoir plus sur le DDoS

Billet inspiré de : “Cyberjihadists attack thousands of French websites after Charlie Hebdo massacre” par  John Zorabedian de Naked Security

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