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Les urbanistes veulent utiliser les données mobiles : quid de la protection de la vie privée ?

Les urbanistes veulent utiliser les données mobiles : quid de la protection de la vie privée ?

protection de la vie privéeVous avez envie d’aller visiter l’emblématique cathédrale Sagrada Familia à Barcelone lors de votre prochain voyage ? Vous pourriez voir votre visite facilitée à l’avenir, car la ville de Barcelone est en train de tester un système pour suivre comment les gens se déplacent dans l’église, une fois à l’intérieur.

L’objectif est de mieux gérer l’affluence touristique, mais il y aura inévitablement des problèmes concernant la sécurité, la protection de la vie privée et tout ce qu’ils pourront récupérer. Heureusement, au moins un projet au Royaume-Uni, géré par Transport for London, suggère qu’il est possible d’utiliser ce type de projet sans compromettre la vie privée. Et bien sûr, vous ne pouvez être suivi que si vous avez un appareil avec vous, et n’oubliez pas que vous pouvez toujours désactiver le Wi-Fi et le Bluetooth.

Le système espagnol a été développé par d-Lab avec des données provenant d’Orange, l’utilisation du Wi-Fi, du réseau GSM et de capteurs 3D, pour établir comment les gens se déplacent autour de l’attraction et leur impact sur cette dernière et l’environnement extérieur. D-lab a établi avec précision combien de gens sont entrés dans l’église après s’en être approchés et combien de temps ils y sont restés. D-Lad a aussi été en mesure de conseiller les autorités sur la façon de gérer les entrées afin d’éviter les pics de fréquentation.

Des projets similaires ont déjà été essayés. Disney a essayé son “magic band” il y a quelques années, pour voir comment les gens se déplaçaient autour de l’attraction.

Le système à Londres a essayé de suivre les gens dans le métro grâce à leurs téléphones mobiles connectés au Wi-Fi gratuit mis à disposition dans le métro. Le but était d’obtenir des données sur la façon dont les gens voyageaient au sein du réseau, afin de lutter contre les pics d’affluence et déterminer les itinéraires que les gens prenaient, plutôt que les seuls points d’entrée et de sortie au niveau du métro. TfL a assuré aux utilisateurs que toutes les données seraient anonymisées, lors de l’annonce de l’essai pilote.

Jonn Elledge, éditeur de Citymetric, publié par le New Statesman au sujet des villes, a convenu que la protection vie privée et la sécurité étaient fondamentales, mais a souligné aussi les avantages en supposant que ce système fonctionne. Il a déclaré :

Ce que nous n’avons pas pu avoir auparavant, ce sont des données sur la façon dont les gens se déplacent dans une ville. Jusque-là, nous pouvions savoir où ils utilisaient leurs cartes de crédit et leurs cartes de voyage. Nous pouvons maintenant voir les itinéraires que les gens prennent, ainsi que les endroits où ils paient.  

En fin de compte, ce système vous indique le lieux des pics d’affluence, et donc où vous devez investir. Il s’agit tout de même d’un réel avantage.

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Billet inspiré de City planners use mobile data to track congestion in tourist hot spots, par Guy Clapperton, Sophos NakedSecurity.

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