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L’état des ransomwares 2022

Sophos vient de publier ‘L’état des ransomwares 2022‘ (The State of Ransomware 2022), son étude annuelle qui présente les expériences réelles des professionnels de l’informatique, qui sont en première ligne dans le monde entier, face aux ransomwares.

L’étude a révélé un environnement d’attaque de plus en plus complexe associé à une plus forte pression financière et opérationnelle sur les victimes. L’enquête jette également un nouvel éclairage sur le lien entre ransomware et cyberassurance, et sur le rôle joué par l’assurance dans l’évolution des cyberdéfenses.

Cette année, 5 600 professionnels de l’informatique de 31 pays ont participé à cette étude, et 965 ont partagé les détails des paiements de rançon effectués. Les principales conclusions montrent que :

“Les résultats suggèrent que nous avons peut-être atteint un pic au niveau de l’évolution des ransomwares. En effet, la cupidité des attaquants exigeant des rançons toujours plus élevées se heurte de manière frontale à un durcissement du marché de la cyberassurance alors que les assureurs cherchent de plus en plus à réduire leur risque et leur exposition en matière de ransomwares”, a déclaré Chester Wisniewski, principal research scientist chez Sophos.

“Ces dernières années, il est devenu de plus en plus facile pour les cybercriminels de déployer des ransomwares : en effet, presque tout étant proposé ‘as-a-service’. Ensuite, de nombreuses compagnies de cyberassurance ont couvert une large gamme de coûts en matière de récupération après une attaque de ransomware, notamment la rançon, ce qui a probablement favorisé les demandes de rançon toujours plus élevées. Cependant, les résultats indiquent que la cyberassurance devient plus exigeante et qu’à l’avenir, les victimes de ransomwares pourraient être moins incitées ou moins en mesure de payer des rançons exorbitantes. Malheureusement, il est peu probable que cette évolution réduise le risque global en matière d’attaque de ransomware. En effet, de telles attaques ne sont pas aussi gourmandes en ressources que certaines autres cyberattaques plus manuelles, signifiant ainsi que la moindre opportunité sera saisie et que les cybercriminels continueront à s’intéresser aux cibles les plus faciles à attaquer.

Pour en savoir plus, consultez les détails de notre étude intitulée ‘L’état des ransomwares 2022’.

À propos de l’étude

Sophos a demandé à l’organisme de recherche Vanson Bourne de mener une enquête indépendante et agnostique auprès de 5 600 décideurs informatiques dans des entreprises de taille moyenne (100 à 5 000 employés) dans 31 pays. L’étude a été menée en janvier et février 2022, et les personnes interrogées ont été invitées à répondre sur la base de leurs expériences au cours de l’année passée. Ces personnes étaient basées en Australie, Autriche, Belgique, au Brésil, Canada, Chili, en Colombie, République tchèque, France, Allemagne, Hongrie, Inde, Israël, Italie, au Japon, en Malaisie, au Mexique, aux Pays-Bas, au Nigeria, aux Philippines, en Pologne, Arabie Saoudite, à Singapour , en Afrique du Sud, Espagne, Suède, Suisse, Turquie, aux Émirats arabes unis, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

Billet inspiré de The State of Ransomware 2022, sur le Blog Sophos.