Un pilote de drone risque la prison suite à un incident
C’est la première fois que le bureau du procureur de la ville de Seattle a accusé un pilote de drone d’avoir perdu le contrôle de son engin dans un espace public, mais il n’a pas fallu longtemps au jury pour se décider. Selon un communiqué de presse du bureau, après un procès de quatre jours, un jury de six est revenu avec un verdict à l’unanimité après seulement deux heures de délibération.
Ils ont rendu leur verdict en déclarant coupable Paul M Skinner, 38 ans, originaire de Oak Harbor (Washington).
Comme le Seattle Times l’a déclaré en Juin 2015, Skinner a perdu le contrôle de son drone de dimension 18″x18″, un DJI Phantom 3, selon les documents judiciaires parcouru par Geek Wire.
Il s’est écrasé sur un bâtiment, puis est tombé dans la foule, en touchant une femme de 25 ans à la tête la terrassant violemment, selon la police de Seattle.
Voici comment la ville définit l’infraction de mise en danger imprudente, qui est considéré comme un délit grave :
Une personne est coupable de mise en danger imprudente quand il s’engage de manière imprudente dans une conduite particulière qui créée un risque important de mort ou de blessures corporelles graves vis-à-vis d’une autre personne.
Ce n’est pas la première blessure causée par la chute d’un drone.
En 2014, un drone qui était censé filmer un triathlon australien est tombé et a blessé une triathlète à la tête, l’envoyant à l’hôpital, où elle a eu des points de suture.
Puis il y a eu ce drone qui a heurté le nez d’un photographe du Brooklyn Daily. Il faisait partie de la promotion de vacances d’une chaîne de restaurants : un coup de pub pour le TGI Friday’s “Mobile Mistletoe” impliquant un drone qui portait du gui au-dessus de la tête des convives pour stimuler l’ambiance romantique et les baisers.
Un autre incident a frappé la foule : en 2013, un drone qui enregistrait le Virginia Motorsports Park pour le Great Bull Run, un festival de musique live, avec à boire, un combat de tomates et une course de taureaux similaire à celle en Espagne, s’est écrasé dans les tribunes, blessant quatre ou cinq spectateurs.
En plus des personnes victimes des drones, les bâtiments de Seattle sont également assaillis : un pilote de drone a écrasé son appareil dans le Space Needle de Seattle, juste avant le réveillon du Nouvel An :
nombre croissant de quasi-accidents avec des avions.
Il y a également unAu cours cette terrible saison de lutte contre les feux de forêt, la Californie a également vu plusieurs cas de drones voler dans des zones réglementées, obligeant au détournant des avions luttant contre le feu.
Trop c’est trop. Naturellement, les villes et les pays font en sorte de restreindre les drones, punissant les individus incompétents ou imprudents, en faisant en sorte de pouvoir enregistrer les pilotes de drones.
Les régulateurs de l’aviation civile du Royaume-Uni et le gouvernement ont décidé le mois dernier qu’il était temps de sévir à l’encontre des pilotes de drones, qui pourraient à l’avenir enregistrer leur embarcation et se soumettre à des tests de sécurité.
Les États-Unis ont fait cela il y a un an, en lançant l’enregistrement des drones de loisir en décembre 2015.
Skinner, qui sera condamné en février, s’expose à une peine pouvant aller jusqu’à 364 jours d’emprisonnement et une amende de 5 000 $.
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Billet inspiré de Drone pilot facing jail after knocking out a woman at Pride, par Lisa Vaas, Sophos NakedSecurity.