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Sextos : 20 élèves accusés de violation de la vie privée

Sextos : 20 élèves accusés de violation de la vie privée

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Aux Etats-Unis, suite à une descente de police, des enquêteurs ont trouvé 27 téléphones portables, et ont mis la main sur de nombreuses photos d’élèves filles entièrement ou partiellement nues, qui étaient échangées entre élèves garçons par SMS, ou bien grâce aux médias sociaux. Ainsi, 20 collégiens et lycéens, aux Etats-Unis, sont accusés de violation de la vie privée.

Selon le bureau du procureur de Cape May, New Jersey, L’enquête sur ces sextos s’est focalisée sur le lycée Lower Cape May et le collège Richard M.Teitelman.

Le 23 Avril, les responsables de l’école avaient été prévenus par une élève, que des photos de nu d’une de ses amies, avaient été envoyées par SMS à des garçons, au sein de l’établissement.

L’enquête qui a suivi, a abouti à l’accusation de 19 mineurs et d’1 adulte (l’élève, en effet, à 18 ans), pour violation de la vie privée (un délit de 3éme classe).

La peine maximale encourue pour des délits de troisième classe est de 5 années d’emprisonnement, pour les coupables d’âge adulte, et jusqu’à 2 années de détention dans un centre pour mineurs, pour ceux ayant moins de 18 ans.

Ceci dit, les peines maximales sont rarement appliquées, particulièrement lorsqu’il s’agit de la première condamnation pour les accusés.

Le procureur du comté de Cape May, Robert L. Taylor, a déclaré dans un communiqué, que les élèves doivent réaliser que l’échange de sextos, peut avoir de graves répercussions, y compris d’éventuelles poursuites judiciaires :

Malheureusement, les sextos et la violation de la vie privée, fait tellement partie du quotidien, qu’ils sont devenus banals dans la vie des élèves.

Selon une étude réalisée en 2013 par ChildLine parmi 500 enfants, 60% ont déjà été confrontés à l’envoi de sextos, comprenant une image ou bien une vidéo.

Parmi les enfants interrogés, 38% ont obtempéré.

Ces chiffres ont quelques années maintenant. Il est certainement juste de penser qu’aujourd’hui la situation a probablement empiré.

Cependant, même des chiffres qui datent un peu, montrent déjà l’existence en masse d’images qui peuvent être utilisées pour des cyber-crimes à caractère sexuel, impliquant des enfants, y compris la sextorsion, le cyber-harcèlement, ou encore l’échange d’images de maltraitance sur enfants par des pédophiles.

En fait, au moment où les résultats de l’étude sont sortis, l’, a déclaré qu’il avait remarqué «une augmentation des selfies à caractère sexuel, mettant en scène des mineurs».

Certains de ces sextos sont interceptés et vendus, déclare Susie Hargreaves, directrice générale de l’IWF :

Les photos issues de sextos, peuvent aussi être utilisées par les enfants pour se livrer, entre eux, à du cyber-harcèlement, qui a été l’origine, d’ailleurs, de nombreux suicides ou tentatives de suicide.

Au-delà des dégâts considérables causés aux victimes de sextos, suite à la perte de contrôle de leurs photos dénudées, des conséquences existent aussi pour les adolescents qui échangent ces photos. En effet, ils s’exposent à de potentielles poursuites judiciaires, et dans certains cas, ils pourront même être classés comme délinquants sexuels.

Une telle situation peut compliquer le processus d’embauche, l’acquisition d’un bien, l’obtention de certains diplômes ou de licences, ou encore l’octroi de bourses d’études.

Quiconque qui aurait l’intention de partager une photo de nu, sans l’autorisation de la personne concernée, ferait bien de réfléchir à deux fois avant d’appuyer sur le bouton «envoyer».

Presse ce bouton est un geste très simple.

Trop simple peut être, dans la mesure où ce geste a le pouvoir de traumatiser quelqu’un pendant des années.

Si vous êtes parents, vous feriez bien de vous informer au sujet de nos astuces pour sécuriser vos enfants en ligne, ainsi que des applications à connaitre.

Billet inspiré de : “20 students charged in school sexting scandal” par Lisa Vaas de Naked Security

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