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Tweets abusifs : twitter dévoile sa nouvelle arme

Tweets abusifs : Twitter dévoile sa nouvelle arme

Twitter est en train d’effectuer des changements, qui devraient rendre plus simple et rapide le signalement d’abus et de contenu injurieux.

Un nouvel outil de signalement change la manière avec laquelle les tweets abusifs sont traités. De plus, des améliorations ont aussi été apportées à la fonction qui tweetspermet le blocage de ces derniers, selon un article posté début décembre.

Twitter déclare que son outil de signalement sera amélioré, pour le rendre plus facile d’utilisation sur une plateforme mobile. Par exemple, la quantité d’informations nécessaire, pour signaler des tweets ou un compte, sera réduite.

Ces changements seront aussi mis à disposition des tierces parties, par exemple ceux qui auront observés des messages ou tweets violents ou encore des comptes aux comportements abusifs, qui pourront ainsi émettre un signalement, même s’ils n’en sont pas directement les victimes.

La compagnie a également pour objectif d’apporter d’autres changements, au niveau de ses outils et de son processus, qui permettront de répondre plus rapidement qu’avant à tout abus.

Twitter va aussi mettre en service une nouvelle page, accessible depuis le menu « réglages » sur Twitter.com, qui détaillera tous les comptes qui auront été bloqués.

Pour l’instant, les tweets provenant d’un compte bloqué ne s’affiche plus dans l’historique de l’utilisateur. Cependant, le détenteur du compte litigieux peut toujours voir les profils.

Lorsque les changements seront opérationnels, “bloquer” signifiera réellement que les personnes malveillantes ne pourront plus avoir accès au profil de leur victime.

Les améliorations, en matière de sécurité, ne sont pas encore disponibles pour tout le monde. La compagnie a seulement déployé ces dernières, parmi une poignée d’utilisateurs. Mais à terme tout le monde pourra en bénéficier.

Twitter, cependant, ne s’arrête pas là. Les utilisateurs de ce réseau social, peuvent s’attendre à voir davantage de changements à l’avenir :

Vous pouvez vous attendre à voir d’autres changements au niveau du contrôle de l’utilisation sur Twitter, des améliorations au niveau du signalement, et des nouvelles procédures pour les comptes malveillants. Nous continuerons de travailler dur sur ces changements, pour améliorer l’aide apportée aux utilisateurs qui auront fait la malheureuse expérience des abus sur Twitter.

Twitter a récemment reçu des critiques sur la manière avec laquelle il traitait les abus. Cependant, l’article publié permet de relativiser l’échelle réelle du problème, à savoir que seule une minorité d’utilisateurs, se livre à ce genre de harcèlement ou de trolling en ligne :

Tout ce qui se passe dans le monde, se passe sur Twitter, avec plus de 500 millions de tweets par jour. Parfois, certains peuvent effectivement enfreindre nos règles concernant le harcèlement et les abus, et nous voulons donc faciliter le signalement de tel contenu.

Twitter a vu des cas majeurs d’abus sur son réseau. Sara Payne, dont la fille a été assassinée par un pédophile en 2000, a quitté Twitter après avoir enduré des années d’abus. Le comédien John Bishop a aussi abandonné Twitter, après de nombreux messages injurieux destinés à sa famille. Enfin, la fille du défunt Robin Williams a été obligé de faire une pause sur Twitter, suite à l’envoi par des idiots, d’une photo trafiquée sur Photoshop qui prétendait montrer le corps de son père.

A part le risque d’être banni pour abus, les conséquences de tels déballages de haine sur Twitter étaient plutôt minimes jusqu’à présent.

En Angleterre, le Communications Act 2003, considère comme un délit le fait « d’envoyer électroniquement, par le biais d’un réseau public de communication un message, ou tout autre contenu qui s’avère être offensant, indécent, obscène ou menaçant ».

Plus tôt cette année, Isabelle Sorley, est devenue la première personne à être emprisonnée au Royaume –Uni, purgeant une peine de 6 semaines de prison, après l’envoi de tweets abusifs à Caroline Criado-Perez, une militante féministe qui avait mené avec succès une campagne pour voir apparaître le visage d’une femme sur des billets de banque.

La peine maximale pour un tel délit est aujourd’hui de 6 mois d’emprisonnement, assortie d’une amende pouvant aller jusqu’à 5000 £. Une proposition de modification de cette loi pourrait voir la peine multipliée par 4, atteignant ainsi 2 ans d’emprisonnement.

Billet inspiré de : “Twitter rolls out new anti-trolling tools, promises quicker abuse investigation” par Lee Munson de Naked Security

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