Hier Amy Webb a publié On ne publie rien en ligne à propos de notre fille. Dans cet article, Amy Webb explique pourquoi elle n’autorise pas les photos ou éléments personnels identifiables en ligne à propos de sa fille. C’est la seule façon de la protéger contre la reconnaissance faciale, profilage Facebook et analyses extraites du big data.
Sachant comment le contenu numérique et les données sont catalogués, mon mari et moi avons fait un choix important avant la naissance de notre fille. Nous avons décidé de ne jamais publier de photos ou autre éléments personnels d’elle en ligne.
Andrew Leonard a fait un billet du même style mais avec la théorie opposée avec un article dans Salon.
Il argumente que les réseaux sociaux rassemblent les gens. Sa sœur, qui était à la naissance de l’un des enfants de Leonard, aime suivre l’évolution de sa nièce. Leonard dit qu’il fait la même chose avec le bébé de son frère.
À une époque où nous vivons souvent si loin les uns des autres, c’est peut-être une bonne chose pour partager des photos et des mises à jour parce que «ça nous aide à nous maintenir en contact étroit avec les gens que nous aimons”.
Nous renforçons les liens qui unissent une communauté plus large que la famille et les amis, en intégrant nos histoires et nos vies dans des contextes qui sont plus grands que ceux des individus de la famille ou d’une rue de quartier. Certains anonymes pourraient bien être perdus dans ce monde, mais quelque chose de précieux est également acquis, un sentiment d’unité qui est souvent absent ou atténué par la vie moderne.
Vos enfants sur Facebook ?
Mais qu’en pensez-vous? Est-ce que publier des photos de vos enfants sur Facebook ne serait pas regrettable ? Serions-nous vraiment en train de créer une génération d’enfants nés dans le péché numérique originel ?
Ou est-ce inévitable aujourd’hui, alors que tout le monde apparaît en ligne ?
Billet inspiré de Does posting photos of your child on Facebook make you a bad parent?, par Anna Brading, Sophos nakedsecurity.