Qui préfère les sites pornos à Facebook ou Twitter ?

Généralisations culturelles: Des chiffres récents montrent que les allemands, espagnols, anglais, et américains sont les personnes ayant le plus grand “appétit” pour les sites pornos que n’importe qui sur la planète.

The Guardian a récemment pu avoir l’exclusivité de pouvoir jeter un coup d’œil aux mesures de SimiliarWeb, société basée à Tel Aviv mesurant les clics en ligne (plutôt que le volume total du trafic).

Les chiffres du Royaume-Uni montrent que les visites sur les sites pornos légaux devancent ceux des médias sociaux tels que Facebook. En effet, le porno enregistre un chiffre de 8,5% du trafic internet UK.

De même que les sites érotiques connaissent un trafic plus élevé que ceux pour le shopping, email, finance, voyage, entreprise et/ industrie.

Cependant le Royaume-Uni n’est pas le premier dans cette catégorie. L’honneur revient à l’Allemagne, avec un trafic de 12,5% pour les « Films X ».

Voici le classement des pays surfant le plus sur des sites pornographiques avec leurs trafic en Juin 2013 :

• Allemagne : 12,5%
• Espagne : 9,6%
• Royaume-Uni : 8,5%
• Etats-Unis : 8,3%
• Irlande 7,5%
• France 7,3%
• Australie : 7,0%

La moyenne mondiale du surf sur des sites pornos est de 7,7%

Plus populaire que le porno, l’art et le divertissement passe devant avec 9,5% du trafic internet et 15,7% pour les moteurs de recherches au Royaume-Uni.

Ces chiffres n’incluent pas le trafic sur les mobiles qui en réalité auraient racontés une toute autre histoire.

Pas plus qu’ils n’incluent les recherches illégales sur des abus d’enfants (maltraitante) qui sont, d’après The Guardian, généralement cachés par des réseaux d’identités masqués tels que les Tor ou Peer-To-Peer.

Daniel Buchuk, chef du branding et de la stratégie chez SimilarWeb, a déclaré à The Guardian que la préférence mondiale est au porno plutôt qu’au tchat avec nos amis sur les réseaux sociaux – ce n’est pas seulement une préférence pour le porno comparé à un seul réseaux social, mais une préférence pour la pornographie par rapport à tous les sites de réseaux sociaux confondus – est un peu surprenant :

Pour rappel, les gens n’ont pas besoin de fouiller pour trouver leur chemin vers les sites pornographiques, les fautes de frappes nous y conduisent, par exemple : Facebook devient F ** KBook. Daniel Buchuk dit :

“Les gens ne « trébuchent » pas seulement sur le contenu adulte. Plus de 8% des recherches Google UK ont été dédiées aux sites pour adultes au cours des trois derniers mois.”

Bien sûr, on ne s’en prend pas à la Grande-Bretagne, d’autant plus que cette utilisation d’internet n’est pas des plus sexy, loin de là.

Par exemple, en Allemagne c’est plus de la moitié de ce pourcentage qui est enclins à surfer sur internet à la recherche de porno.

Mais merci (grâce) à David Cameron, le Royaume-Uni a lui-même récemment été introspectif sur le sujet.

La semaine dernière, le Premier ministre a prononcé un discours dans lequel il a annoncé de nouvelles mesures pour protéger les enfants et mettre au fait accompli les géants technologiques d’Internet pour qu’ils réalisent leurs parts dans l’affaire.

Les changements à venir sur la législation britannique incluent la condamnation dû à la possession de vidéo en ligne pornographique ayant pour contenu le viol et la soumission, aux mêmes règles qui s’appliquent à ceux vendus dans les sex-shops autorisés.

Certains des changements les plus controversés incluent le filtrage du contenu pour adulte au niveau des réseaux qui devient envahissants, et est devenu un passage par défaut pour l’accès à Internet dans tout le Royaume-Uni.

Et tout ce tapage est il justifiée?

Les sites pornos sont, en fait, notoirement plus risqués que ceux desservant un contenu plus classique.

En août dernier, le Pentagone a fustigé ses travailleurs de la défense anti-missile pour avoir surfé sur des sites porno pendant les heures de travail, un porte-parole a noté que les sites en question sont connus pour avoir eu des problèmes de logiciels malveillants et virus.

A l’époque, un spécialiste de la cybersécurité du gouvernement a également confirmé à Bloomberg que la plus part des sites pornos sont infectés.

Le spécialiste explique que les criminels et les services de renseignement étranger infiltrent des logiciels malveillants sur ces sites afin d’avoir accès et récolter des données sur le gouvernement et les réseaux informatiques d’entreprise.

Alors oui, les sites pornos comportent un risque élevé d’être piégé (sans faire de jeux de mots).

Mais là encore, c’est aussi le cas des sites religieux.

Aujourd’hui, vous avez plus de chances d’être infecté en visitant un site internet de l’église qu’en surfant sur du porno.

Crédit Lisa Vaas – Who likes porn sites better than Facebook or Twitter ?

Crédit Traduction – @RoxanneFerreira

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