Facebook vient en effet d’annoncer que les utilisateurs allaient désormais pouvoir ajouter des hashtags cliquables à leurs publications, exactement comme sur Twitter, Instagram, Tumblr ou Pinterest.
Un clic sur un hashtag vous conduit à une page qui recense tout ce qui se dit sur le sujet en question (la thématique), par d’autres utilisateurs et sur d’autres pages.
Facebook voit aussi dans l’utilisation des hashtags la possibilité d’encourager les conversations entre utilisateurs qui ne se connaissent pas autour d’un sujet commun pour pouvoir les suivre et les écouter. Bien sûr, comme le soulignent certains experts, le but ultime reste la création de nouvelles recettes publicitaires.
Actuellement, comme Facebook se plaît à le dire, c’est une masse de plusieurs millions d’utilisateurs qui communique sur le réseau social chaque soir, pendant le programme TV de première partie de soirée. Inutile de souligner le potentiel que cela représente…
Facebook offre déjà à ses utilisateurs les moyens de contrôler la visibilité de leurs publications ; il en sera de même avec les hashtags. Malheureusement, à l’ère pré-hashtag, un trop grand nombre d’utilisateurs ne contrôlaient déjà plus qui pouvait lire leurs publications.
L’an dernier, le magazine américain d’information des consommateurs, Consumer Reports, nous apprenait que 13 millions d’utilisateurs américains de Facebook ne règlent pas les paramètres de confidentialité ou les ignorent par négligence. Pour cette même étude, Consumer Reports a analysé les comportements des utilisateurs de Facebook au cours des 12 mois précédents, ceux qui ont « aimé » des publications, mis à jour leur profil et publié des informations sur leur statut. Nous avons ainsi appris de ces utilisateurs de Facebook qu’ils sont :
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- 39,3 millions à avoir identifié un membre de leur famille dans un profil
- 20,4 millions à avoir indiqué leur date et année de naissance dans leur profil
- 7,7 millions à avoir « aimé » une page Facebook en lien avec l’appartenance à une religion
- 4,6 millions à avoir évoqué leur vie amoureuse sur leur mur
- 2,6 millions à avoir évoqué leur consommation récréative d’alcool sur leur mur
- 2,3 millions à avoir « aimé » une page Facebook en lien avec une orientation sexuelle
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Bien sûr, ces chiffres font références à des comportements qui ont lieu de l’autre côté de l’Atlantique. Mais peut-on vraiment croire que les français sont beaucoup plus vigilants ?
Pour que tous ceux qui négligent la protection de la vie privée n’encourent pas des risques supplémentaires, Sophos vous propose quelques règles simples à suivre afin de limiter les risques.
Pour une approche pas à pas, vous pouvez également consulter Wikizen.
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Billet original de Lisa Vaas, nakedsecurity : #Facebook gets #hashtags, which does #WTF to your #privacy?